Nos différences, notre diversité, voilà ce qui rend notre société si riche.
Inciter nos enfants à côtoyer des milieux sociaux et culturels différents ou encore des enfants porteurs de handicap, c'est une chance pour tous.
Vous en êtes persuadé, mais comment l'exprimer en famille ?
Bubble a recueilli les témoignages de parents qui ne manquent pas d'idées...
AURÉLIE
« Je leur explique que chaque personne est différente, que c’est ce qui fait la beauté de notre monde et que c’est important de s’en rendre compte. Et, surtout, de ne jamais faire aux autres ce que l’on ne voudrait pas qu’ils nous fassent. » Aurélie Lemaitre, maman de Charlie (8 ans) et de Noémie (7 ans).
JESSICA
« Nous leur expliquons que chacun a des forces et des faiblesses (certaines sont plus visibles que d’autres) et que chaque personne est différente. Eux-mêmes n’aiment pas mettre leurs faiblesses en avant ou que l’on se moque d’eux, et c’est pareil pour tout le monde ! » Jessica Le Roux, maman de Tim (10 ans), de Sam (5 ans) et d’Isy (2 ans).
STÉPHANIE
« En étant amie avec des personnes de différentes origines et de différentes religions. » Stéphanie Henriot, maman d’Étienne (13 ans) et de Robin (6 ans).
LAURENT
« Quand la situation se présente, en expliquant que l’on doit respecter chaque personne (quels que soient sa couleur, sa religion, sa sexualité, son handicap…). » Laurent Castex, papa de Peyo (20 ans), de Lili (16 ans) et de Mila (9 ans).
AUDREY
« C’est facile, pour moi, car je travaille avec des personnes handicapées. J’élève mes enfants en leur apprenant à accepter les personnes telles qu’elles sont. » Audrey Salanitri, maman de Toscane (8 ans) et de Liliana (5 ans).
VANESSA
« En général, je leur explique que chacun est différent et qu’il est important de respecter les gens si l’on veut être respecté soi-même. » Vanessa Perret, maman d’Océane (8 ans), de Morgan (5 ans) et de Louane (19 mois).
AUDREY
« On parle beaucoup de notre chance de ne pas être malades, handicapés, ou encore à la rue. C’est très important pour nous qu’Eléanore comprenne que l’on ne naît pas tous égaux. Ni physiquement, ni mentalement. » Audrey Gosseaume, maman d’Eléanore (8 ans).
CLAIRE
« Voici quelques cas concrets ! Devant la baby-sitter d’origine congolaise : Maman, pourquoi elle est noire ? Et ma réponse : Et toi, Alexis pourquoi es-tu blanc ? Cela a été suivi d’une explication, toujours devant notre baby-sitter, pour lui expliquer qu’il y a des personnes de couleurs différentes car d’origines différentes. J’ai préféré répondre de cette façon plutôt que de dire : Oh ! Alexis on ne dit pas ça. Autre exemple : l’autre jour (toujours Alexis !), dans la rue alors qu’on dépassait un homme aveugle : Maman, il voit rien, lui ! Sur ce, j’ai d’abord rebondi sur le fait que l’on ne dit pas « lui » mais « ce monsieur », puis j’ai enchaîné en lui disant : Tu te souviens, je t’ai expliqué que certaines personnes ne voient pas, ou n’entendent pas, mais qu’elles apprennent à vivre avec leur handicap. Et nous sommes là pour les aider encore plus. » Claire de Vulpillières, maman d’Alexis (4 ans et demi), de Joseph (3 ans) et… enceinte du troisième pour juillet !
MARINA
« Petits, les enfants ne voient pas de différence entre les gens qui les entourent ; puis, en grandissant, ils peuvent parfois nous poser des questions en voyant une personne différente. Mais les enfants sont le reflet de leurs parents : si nous-mêmes sommes respectueux et tolérants, et que nous répondons à toutes leurs questions avec des mots adaptés, je pense que l’on est sur la bonne voie. » Marina Vergnaud, maman de Léon (7 ans), de Margot (5 ans et demi) et de Charlotte (4 ans).
LUDIVINE
« C’est naturel : mon fils est en situation de handicap. Manquer de respect aux gens différents serait ne pas l’accepter lui, ça n’aurait pas de sens ! » Ludivine Buquet, maman d’Aedan (10 ans) et de Niels (7 ans).
RACHEL
« Par l’exemple. Nous sommes ouverts, tolérants, amis avec des personnes de cultures, d’âges, de classes sociales… différents. Nous leur expliquons que s’ils voient quelqu’un traiter méchamment une autre personne, il faut intervenir, et qu’on les soutiendra toujours dans cette démarche. » Rachel Lo Potro, maman d’Antonino (6 ans), de Fabio (5 ans) et de Valentina (2 ans).
ANNE-BÉRENGÈRE
« Chaque personne est différente, a des opinions différentes, etc. C’est ce qui fait la richesse de notre monde ! Un monde uniforme, avec une pensée unique ? Quel ennui ! Vive la liberté et la fantaisie ! » Anne-Bérangère Royal, maman de Cassandre (9 ans), d’Hélène (7 ans) et d’Apolline (4 ans).
PHILIPPINE
« Les thèmes du respect et de la tolérance sont abordés quotidiennement dans notre famille car notre cadette à une hémiparésie et porte une attelle de marche. Les filles sont très à l’écoute l’une de l’autre et le handicap n’est pas vu comme une faiblesse, mais comme une force. » Philippine Duchamp, maman de Capucine (5 ans), de Lucie (3 ans et demi) et de Clémence (2 ans et demi).
SOPHIE
« Les soirs de week-end, nous choisissons un sujet de débat. Nous avons fabriqué une « boîte à débat » et chacun met un petit papier avec un sujet. Ce genre de valeurs en fait partie. Nous l’abordons souvent. » Sophie Laurent, maman de Marie (11 ans) et de Maud (7 ans).
ANNE-SOPHIE
« L’idée est de leur expliquer que si, selon les apparences, les gens semblent différents, en fait, ils ne le sont pas. Les différences visibles n’en font pas des gens différents à l’intérieur. » Anne-Sophie Gasquet, maman d’Arthur (9 ans et demi) et d’Amandine (5 ans et demi).
CAROLINE
« Ma fille ayant reçu une greffe au visage, la notion de regard des autres est au cœur de notre famille. On leur a appris depuis tout petits que nous sommes tous différents, mais tous des humains. » Caroline Schepers, maman de Jeanne (9 ans) et d’Hippolyte (6 ans).
DELPHINE
« On communique beaucoup avec eux sur l’importance du respect de l’autre et la nécessité de savoir apprécier ce qu’ils ont (jouets, nourriture, etc.). Pour Noël, ils ont préparé avec nous une boîte à chaussures garnie pour les plus démunis. Et ils regardent aussi les dessins animés « Chouette, pas chouette », qui confrontent les très jeunes enfants aux stéréotypes sexistes et mettent en évidence les préjugés. » Delphine Bigot, maman de Maël (4 ans) et de Nolan (2 ans).
ADELINE
« Nous sommes un couple mixte (maman blanche et papa noir), mes filles sont donc métisses. On leur a expliqué que si on a une couleur de peau différente, on a le même sang. » Adeline Andricq, maman de Léa (10 ans), de Naïla (8 ans) et de Téa (8 mois).
MARION
« Par des discussions au quotidien. Tout peut être prétexte à aborder ce sujet : une chanson, un livre, des situations vécues à l’école ou ce que l’on peut voir dehors… Souvent, on essaie de répondre à des questions sur ce thème : Est-ce vraiment important d’être tous pareils ? Que ressentirais-je si on me regardait d’une drôle de façon ? Si je me sentais exclue ? On essaie de s’imaginer dans la peau de l’autre, et de ressentir ce qui ferait du bien ou, au contraire, du mal… Dans ces discussions, nous, adultes, ne sommes pas là pour faire la morale ou nous offusquer d’un propos, mais nous laissons les enfants parler puis orientons la conversation en les invitant à se mettre à la place de l’autre. Ils sont d’ailleurs très ouverts et très sensibles aux autres, et je pense que ces échanges y sont pour quelque chose ! » Marion Danckaert, maman de Léa (10 ans) et de Gabin (7 ans).
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