Benshi rassemble sur un même thème des films de qualité qui ne font plus l'actualité. L’occasion de faire découvrir à vos enfants ces « perles », souvent trop vite oubliées… Sur le thème de l'éducation, voici 7 portraits d’enfants de divers pays du monde, à visionner en famille au cinéma ou à la maison, en DVD ou en VOD !
Aux États-Unis : « Le Petit Fugitif » (7+) Trésor du cinéma réaliste américain, Le Petit Fugitif est un film d'une simplicité déconcertante. Récit d'apprentissage et portrait de l’enfance réalisé sans artifice, avec beaucoup de tendresse et de sensibilité, il nous invite à suivre le jeune Joey dans ses déambulations à Coney Island, caméra à l’épaule et à hauteur d’enfant. Un film essentiel, trop longtemps oublié, qui inspira notamment la Nouvelle Vague française.
Au Portugal : « Aniki-Bóbó » (8+) À travers le quotidien d'une bande de garçons des quartiers populaires de Porto dans les années 50, Manuel de Oliveira dresse un portrait de l’enfance oscillant entre légèreté, innocence et gravité. Tonalité comique et tension dramatique se croisent et se répondent, pour nous livrer le récit des aventures ordinaires de ces gamins qui investissent joyeusement les ruelles de la ville. Un beau moment de cinéma, sensible et touchant.
En France : « Swing » (9+) Max, 10 ans, fils à papa des quartiers bourgeois de Strasbourg, est fasciné par le jazz manouche. Cette passion le mènera à la rencontre de Swing, jeune fille magnétique et libre. À travers le portrait de ces deux enfants si différents, Tony Gatlif rend un hommage vibrant à la communauté manouche, qui emporte le spectateur dans l’ivresse des chansons, la virtuosité des airs de guitare et la profondeur d’une culture ; un hymne à la paix et à l’enfance...
Au Japon : « I Wish, nos vœux secrets » (9+) Au Japon, deux frères sont séparés, suite au divorce de leurs parents. L’un vit au sud de l'île avec sa mère ; l’autre, au nord, avec son père. Tout deux voudraient réparer ce qui s’est déchiré dans leur famille et vont tout faire pour être à nouveau réunis. Quel plus beau portrait de l’enfance que celui qui parle des rêves que l’on poursuit, de ces vœux secrets auxquels on s’accroche et de cette innocence qui peut accomplir des miracles ?
En Arabie Saoudite : « Wadjda » (9+) Wadjda, 12 ans, habite dans une banlieue de Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite, et ne pense qu’à une chose : s’acheter un vélo ! À travers le portrait de cette jeune fille au caractère bien trempé, Haaifa al-Mansour nous offre une vision quasi documentaire et d’une très grande justesse de la société saoudienne et de la place accordée aux femmes. Le vélo vert devient alors le symbole de son émancipation, et le film, le récit de son combat pour y arriver.
En Nouvelle-Zélande : « Paï » (9+) Paï est une jeune fille maori que tout destine à reprendre le flambeau de la direction spirituelle de son village. Mais Paï est une fille... et la tradition ne l’entend pas ainsi. Avec détermination et contre les règles, elle ira défendre sa place. Ce film, injustement méconnu, est une petite merveille ; un conte moderne sur l’enfance, le devoir et l’amour filial.
En Colombie : « Les Couleurs de la montagne » (9+) Manuel, 9 ans, vit dans un petit village en Colombie et aime avant tout jouer au foot avec ses camarades. Plus loin, la guérilla gronde et la menace d’un conflit armé grandit chaque jour. Mais, pour les enfants, le danger a moins d’importance que l'amusement... Leur innocence et leur passion du foot sont bien les meilleures armes contre la tyrannie et la violence des hommes. Carlos César Arbeláez place sa caméra à hauteur d’enfant pour nous parler de la dure réalité de son pays et nous livre un film beau, lumineux et puissant, proche du documentaire.
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