Les enfants ont un goût plus prononcé : plus de 10 000 cellules gustatives, l’adulte n’en possède que la moitié ! Ce sens, très développé, est souvent difficile à satisfaire. C’est pourquoi le plaisir est primordial dans l’alimentation. Suivez les conseils du réseau de crèches, Rigolo Comme La Vie.
La satisfaction orale
L’enfant mange d’abord pour se procurer un plaisir. Cette satisfaction orale lui rappelle la succion : elle place l’enfant dans un état de sécurité et de bien-être. Ce plaisir est un facteur dynamisant grâce auquel l’enfant éprouve le désir de se tourner vers le monde extérieur.
Un moment privilégié autour du repas
L’ambiance pendant les repas est importante dans l’apprentissage d’un comportement alimentaire sain et pour la socialisation. Faites de vos repas familiaux des moments privilégiés où ce qui compte est d’être ensemble et de bien manger… même si votre enfant est encore un bébé.
Les enfants apprennent en imitant. Ils vous regardent manipuler les aliments, les ustensiles. Ils observent aussi vos réactions pendant que vous mangez : plaisir de goûter à un aliment ou le contraire.
Du goût et des couleurs
Le respect de l’enfant passe par le respect de ses goûts. Il faut savoir accepter un refus, sans le considérer comme définitif. Soigner la présentation des repas, varier les couleurs, éviter de tout mélanger, utiliser des récipients de couleurs sont quelques conseils à donner. Il est bon de nommer les aliments, de verbaliser les sensations : saveur, température, consistance, etc…
Plaisir de toucher et d’agir seul
Les bébés explorent et goûtent avec leurs mains. Dès que bébé peut manger des petits morceaux (vers 7 mois), laissez de petits bouts d’aliments faciles à mâcher sur sa tablette… Vous verrez un net progrès dans sa motricité fine !
Ensuite vient la joie d’agir seul ! L’enfant tient sa cuillère à l’envers, il en renverse plus ou moins mais, à la fin, il apprend à se débrouiller seul. Les parents observent ces tentatives et les encouragent. Ils sont heureux de voir leur enfant acquérir de l’autonomie. S’impatienter et agir à leur place risque de maintenir l’enfant dans la dépendance.
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