La première rentrée scolaire c’est toujours un grand moment dans la vie d’un enfant. Quand celui-ci vient de changer de vie parce qu’il est adopté, il faut savoir l’accompagner. Pour préparer l’arrivée de votre enfant adopté dans sa nouvelle école, découvrez l'expérience de Manon, maman de Bastien.
La première rentrée scolaire c’est toujours un grand moment dans la vie d’un enfant. Quand celui-ci vient de changer de vie parce qu’il est adopté il faut savoir l’accompagner. Pour préparer l’arrivée de votre enfant adopté dans sa nouvelle école, découvrez l'expérience de Manon, maman de Bastien.
« C’est une nouvelle étape dans sa vie »
Manon, maman de Bastien : « L’entrée dans la vie scolaire symbolise un grand pas dans la vie d’un enfant. J’appréhendais que mon fils, que nous avons adopté à 5 ans, soit en retard par rapport aux enfants de son âge. Je lui ai parlé en détail de son adoption parce que je me suis dit que c’était mieux de le préparer à de futurs questionnements de ses copains de classe. Comme ça, il a pu anticiper certaines questions : comme la couleur de sa peau, son français pas toujours parfait, etc. »
“Nous avons prévenu son institutrice”
Manon : “Nous avons lu pas mal de sites spécialisés sur l’adoption, qui expliquaient qu’il n’y a pas une marche à suivre précise en ce qui concerne l’école : on peut prévenir l’enseignant, ou le directeur ou tout le personnel etc. Tout dépend du souhait de la famille et de l’enfant. Nous avons décidé d’en parler à sa maîtresse après en avoir parlé à Bastien qui était d’accord !”
« Levez les barrières »
Manon : « Je pensais qu’il aurait à affronter la barrière de la langue mais finalement les enfants savent très bien communiquer entre eux et apprennent plus rapidement une langue puisqu’ils ont ce fort désir d’intégration. Il en a même oublié sa langue maternelle au bout de 2, 3 mois. Outre la barrière de la langue, la compréhension d’une nouvelle culture peut demander aussi beaucoup de temps. Il a dû apprendre de nouvelles pratiques et oublier certaines acquises dans son pays d’origine, même si nous avons à coeur de perpétuer ses habitudes (alimentaires notamment). C’est notre force, ce mélange de cultures. »
« Il ne faut pas s’impatienter »
Manon : « Ce n’est pas parce que certaines carences persistent ou que certaines difficultés scolaires ne se résolvent pas au bout de quelques mois, qu’il faut paniquer. Au contraire, il faut soutenir son enfant. Pour ma part, cela l’a beaucoup aidé à en venir à bout plus facilement. S’il se sent soutenu dans ses difficultés, il aura plus de facilités. Si cela ne se résout pas, il ne faut pas hésiter à en parler avec son maître ou sa maîtresse en sa présence. Parfois ce n’est qu’une peur de sa part qui provoque un léger blocage. »
Et vous, avez-vous des conseils pour aider les parents à préparer la rentrée de leur enfant adopté ? Dites-le en commentaire.