Grande étape des premières années de l’enfant, le développement de la motricité fine est continu et suit un rythme propre à chaque enfant. Rencontre avec Judith Levy, experte en psychomotricité qui en révèle les grandes étapes et vous donne ses conseils pour accompagner votre enfant.
Qu’est-ce que la motricité fine ?
A ne pas confondre avec la motricité globale, il s’agit de l’utilisation des bras et plus particulièrement des mains. La manipulation de petits objets et l’utilisation d’outils avec précision sont les principaux mouvements liés à la motricité fine.
Quant au développement de cette dernière, Judith Levy, experte en psychomotricité, ajoute que « cela fait partie d'un tout. On ne peut pas la dissocier du reste de l'apprentissage. C'est surtout une question de coordination main-bouche-œil, qui s'améliore et qui permet une meilleure préhension, qui s'affine au fil du temps selon chaque enfant. »
A la découverte des objets
Pendant ces premiers mois, un bébé est fasciné par ses mains et ses pieds, les mettant par exemple dans sa bouche. Il réagit également à un objet posé au creux de sa main. Mettez-lui n’importe quel petit jouet et regardez-le retenir l’objet quelques secondes : on appelle ça la préhension de contact.
La pince
Entre 6 et 12 mois, un bébé commence à avoir davantage de contrôle au niveau de ses mains. Il peut désormais saisir de petits objets en resserrant son pouce et index, c’est ce qui s’appelle la pince. Concernant d’éventuels retards de développement à cet âge, Judith Levy explique qu’ils sont « souvent causés par des problèmes de vue chez l'enfant. S'il n'arrive pas à attraper les objets, ou a une mauvaise coordination œil-main par exemple, on peut supposer que sa vision est altérée. Je conseille une consultation chez l'ophtalmologiste, pour s'assurer que tout va bien. »
Vers plus de maîtrise
De 1 à 2 ans, ces gestes sont plus maîtrisés et il peut faire davantage de choses avec ses mains. Dessiner n’est désormais plus un problème, l’enfant peut parfaitement utiliser ses mains ainsi que ses bras. Il est aussi capable de faire plusieurs choses à la fois contrairement aux premiers mois où tenir un objet entraînait une immobilité du reste du corps.
La main dominante
A partir de 2 ans et jusqu’à ses 4 ans, un bébé commence aussi à avoir une préférence concernant ses deux mains. C’est la période où une main s’impose et devient dominante, c’est-à-dire que votre enfant devient droitier ou gaucher. Il peut également faire deux choses différentes avec ses mains, ce qui était impossible les mois précédents.
C’est à cet âge que les jeux de construction sont particulièrement utiles pour développer sa motricité fine. N’hésitez pas à lui donner plus d’indépendance et élever par exemple la hauteur des tours qu’il construit.
Comment l’accompagner dans son développement ?
Pour suivre et l’aider dans sa progression, il est important de ne pas restreindre son autonomie : votre enfant doit découvrir et assimiler ces principes de lui-même. Plus que l’assister, il s’agit de le guider et de le stimuler comme l’explique Judith Levy, experte en psychomotricité : « Il ne faut pas hésiter à changer régulièrement le bébé de position. Il faut jouer avec lui dans des endroits et des positions différentes, afin qu'il développe l'appréhension de l'espace qui l'entoure. »
Et vous, comment aidez-vous votre enfant dans le développement de sa motricité fine ? Dites-le en commentaire.
Qu’est-ce que la motricité fine ?
A ne pas confondre avec la motricité globale, il s’agit de l’utilisation des bras et plus particulièrement des mains. La manipulation de petits objets et l’utilisation d’outils avec précision sont les principaux mouvements liés à la motricité fine.
Quant au développement de cette dernière, Judith Levy, experte en psychomotricité, ajoute que « cela fait partie d'un tout. On ne peut pas la dissocier du reste de l'apprentissage. C'est surtout une question de coordination main-bouche-œil, qui s'améliore et qui permet une meilleure préhension, qui s'affine au fil du temps selon chaque enfant. »
A la découverte des objets
Pendant ces premiers mois, un bébé est fasciné par ses mains et ses pieds, les mettant par exemple dans sa bouche. Il réagit également à un objet posé au creux de sa main. Mettez-lui n’importe quel petit jouet et regardez-le retenir l’objet quelques secondes : on appelle ça la préhension de contact.
La pince
Entre 6 et 12 mois, un bébé commence à avoir davantage de contrôle au niveau de ses mains. Il peut désormais saisir de petits objets en resserrant son pouce et index, c’est ce qui s’appelle la pince. Concernant d’éventuels retards de développement à cet âge, Judith Levy explique qu’ils sont « souvent causés par des problèmes de vue chez l'enfant. S'il n'arrive pas à attraper les objets, ou a une mauvaise coordination œil-main par exemple, on peut supposer que sa vision est altérée. Je conseille une consultation chez l'ophtalmologiste, pour s'assurer que tout va bien. »
Vers plus de maîtrise
De 1 à 2 ans, ces gestes sont plus maîtrisés et il peut faire davantage de choses avec ses mains. Dessiner n’est désormais plus un problème, l’enfant peut parfaitement utiliser ses mains ainsi que ses bras. Il est aussi capable de faire plusieurs choses à la fois contrairement aux premiers mois où tenir un objet entraînait une immobilité du reste du corps.
La main dominante
A partir de 2 ans et jusqu’à ses 4 ans, un bébé commence aussi à avoir une préférence concernant ses deux mains. C’est la période où une main s’impose et devient dominante, c’est-à-dire que votre enfant devient droitier ou gaucher. Il peut également faire deux choses différentes avec ses mains, ce qui était impossible les mois précédents.
C’est à cet âge que les jeux de construction sont particulièrement utiles pour développer sa motricité fine. N’hésitez pas à lui donner plus d’indépendance et élever par exemple la hauteur des tours qu’il construit.
Comment l’accompagner dans son développement ?
Pour suivre et l’aider dans sa progression, il est important de ne pas restreindre son autonomie : votre enfant doit découvrir et assimiler ces principes de lui-même. Plus que l’assister, il s’agit de le guider et de le stimuler comme l’explique Judith Levy, experte en psychomotricité : « Il ne faut pas hésiter à changer régulièrement le bébé de position. Il faut jouer avec lui dans des endroits et des positions différentes, afin qu'il développe l'appréhension de l'espace qui l'entoure. »
Et vous, comment aidez-vous votre enfant dans le développement de sa motricité fine ? Dites-le en commentaire.
