La nature a plus d’un tour dans son sac : à la fin de la journée, lorsque la lumière s’atténue, le cerveau se met à fabriquer de la mélatonine, une hormone qui signale au corps qu’il est temps de s’endormir. À l’inverse, la lumière du jour inhibe sa production. Mais la nature n’avait pas prévu les écrans.
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LA FAUTE À LA LUMIÈRE BLEUE
Ceux-ci sont en effet rétroéclairés par des LED qui produisent une lumière bleue et bloquent la sécrétion de mélatonine. En réalité, nous sommes depuis toujours soumis quotidiennement à cette lumière, présente naturellement dans le spectre lumineux du soleil. Mais nous le sommes bien plus aujourd’hui, avec tous les écrans qui nous entourent et qui en produisent en grande quantité. Télés, tablettes, smartphones, ordinateurs... A l’ère digitale, nous sommes ainsi plus que surexposés à la lumière bleue.
LE CAS DES ENFANTS
Et les enfants, pas de chance, y sont particulièrement sensibles car le cristallin, ce petit boudin à l’arrière de la pupille, ne joue pas complètement son rôle de filtre. Et notamment dans le noir quand les pupilles sont dilatées. L’équation est donc simple : écrans + enfants = problèmes d’endormissement.
Mais outre le fait de retarder le sommeil, cette surexposition à la lumière bleue aurait un effet sur le vieillissement accéléré des yeux, pointé du doigt par de plus en plus de chercheurs. ll s’agirait ainsi de la première cause de cécité dans les pays développés… Flippant.
ANECDOTE
Dans un article paru dans le New York Times, il était relaté que Steve Jobs limitait le temps passé par ses enfants devant les écrans. Le journaliste Nick Bilton, qui avait recueilli cette confidence du patron d’Apple, avait alors interrogé d’autres big boss de la Silicon Valley. Tous lui avaient alors confié ne pas autoriser les écrans dans la chambre de leurs enfants et, pour certains, ne pas leur donner de Smartphone avant l’âge de 14 ans…
Tiens, tiens…
BUBBLEmag
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