Accueillir les sentiments de l’enfant, supprimer la hiérarchie dominant-dominé, favoriser l’autonomie... Cela vous parle ? Ce sont des éléments clés de la parentalité positive. Aude Charbier, Responsable du magazine Bubblemag, formatrice Faber et Mazlish et maman de deux jeunes enfants, nous explique comment elle met en oeuvre ces principes au jour le jour.
La parentalité positive, qu’est-ce que c’est ?
Aude Charbier : « La parentalité positive, qu’on appelle aussi parentalité consciente, c’est avoir une posture basée sur le profond respect de l’enfant. On favorise l’autonomie de l’enfant, en supprimant la relation de dominant-dominé, tout en imposant tout de même des limites. »
Et concrètement ?
Aude Charbier : « Il n’y a pas qu’une manière de faire, mais l’idée principale est d’accueillir les émotions de son enfant. Au lieu de crier lorsqu’il fait une crise, on essaye de comprendre ce qu’il se passe réellement. Est-ce qu’il a faim, est-ce qu’il est fatigué ? Peut-être qu’il a juste besoin d’un câlin. On recommande aussi d’employer le « je » plutôt que le « tu » qui met le parent dans une position d’accusateur : de cette façon, l’enfant sera moins dans le conflit et plus dans l’écoute. Et enfin, il faut montrer l’exemple : on ne peut pas demander à un enfant de faire quelque chose lorsqu’on ne le fait pas nous-même. »
On dit donc au revoir aux punitions et aux récompenses ?
Aude Charbier : « Oui. On change de prisme : l’important est que l’enfant soit responsabilisé et qu’il n’agisse pas pour être validé par ses parents. Il doit donc subir les conséquences naturelles et logiques de ses actes et non être puni de manière aléatoire. S’il tape sa sœur par exemple, on ne le privera pas de dessert car ça n’a aucun lien. On va réfléchir au fait que s’il la frappe, c’est qu’il ne gère pas sa colère sans faire du mal aux gens autour de lui, et donc qu’il a besoin d’être un peu isolé. »
Quels sont les bienfaits pour l’enfant ?
Aude Charbier : « La parentalité positive aide l’enfant à développer son autonomie ainsi que sa maîtrise de soi. Il se sent aussi plus respecté, apprend ce qu’est l’empathie et la bienveillance. La relation avec les parents est aussi apaisée, moins conflictuelle. »
Et pour les parents ?
Aude Charbier : « Nous sommes plus sereins dans notre rôle. Cela crée des liens solides de confiance et de respect avec les enfants. Et on n'a pas l’impression d'être le gendarme ou la boniche de la maison. On a aussi les outils pour gérer les situations de conflits. Et surtout, cela nous apprend à voir notre enfant comme une personne à part entière. »
Tenté ? Est-ce que vous êtes déjà dans une démarche de parentalité positive ? Racontez-le en commentaire !
La parentalité positive, qu’est-ce que c’est ?
Aude Charbier : « La parentalité positive, qu’on appelle aussi parentalité consciente, c’est avoir une posture basée sur le profond respect de l’enfant. On favorise l’autonomie de l’enfant, en supprimant la relation de dominant-dominé, tout en imposant tout de même des limites. »
Et concrètement ?
Aude Charbier : « Il n’y a pas qu’une manière de faire, mais l’idée principale est d’accueillir les émotions de son enfant. Au lieu de crier lorsqu’il fait une crise, on essaye de comprendre ce qu’il se passe réellement. Est-ce qu’il a faim, est-ce qu’il est fatigué ? Peut-être qu’il a juste besoin d’un câlin. On recommande aussi d’employer le « je » plutôt que le « tu » qui met le parent dans une position d’accusateur : de cette façon, l’enfant sera moins dans le conflit et plus dans l’écoute. Et enfin, il faut montrer l’exemple : on ne peut pas demander à un enfant de faire quelque chose lorsqu’on ne le fait pas nous-même. »
On dit donc au revoir aux punitions et aux récompenses ?
Aude Charbier : « Oui. On change de prisme : l’important est que l’enfant soit responsabilisé et qu’il n’agisse pas pour être validé par ses parents. Il doit donc subir les conséquences naturelles et logiques de ses actes et non être puni de manière aléatoire. S’il tape sa sœur par exemple, on ne le privera pas de dessert car ça n’a aucun lien. On va réfléchir au fait que s’il la frappe, c’est qu’il ne gère pas sa colère sans faire du mal aux gens autour de lui, et donc qu’il a besoin d’être un peu isolé. »
Quels sont les bienfaits pour l’enfant ?
Aude Charbier : « La parentalité positive aide l’enfant à développer son autonomie ainsi que sa maîtrise de soi. Il se sent aussi plus respecté, apprend ce qu’est l’empathie et la bienveillance. La relation avec les parents est aussi apaisée, moins conflictuelle. »
Et pour les parents ?
Aude Charbier : « Nous sommes plus sereins dans notre rôle. Cela crée des liens solides de confiance et de respect avec les enfants. Et on n'a pas l’impression d'être le gendarme ou la boniche de la maison. On a aussi les outils pour gérer les situations de conflits. Et surtout, cela nous apprend à voir notre enfant comme une personne à part entière. »
Tenté ? Est-ce que vous êtes déjà dans une démarche de parentalité positive ? Racontez-le en commentaire !