Nous sommes un peu stressés et tout nous paraît parfois n’être qu’un beau rêve. Mais je suis toujours sur mon petit nuage, fier de ce que nous avons accompli et surtout très fier de Marion qui porte en elle notre futur enfant. Nous demandons tous les jours à notre bébé de bien s’accrocher dans le ventre de Marion… Témoignage de Matthieu Aragou sur ses rapports à internet dans ces moments-là.
Ah Internet ! Qu’il est facile d’aller se promener sur les forums pour trouver son bonheur… ou faire naître ses angoisses : “Comment mon bébé est né avec 3 jambes ?“, “Le jour où je n’en voulais plus“, “Moi, Christophe, nouveau Papa dépressif“. J’avoue que j’ai particulièrement apprécié de pouvoir surfer sur le Web à la recherche de témoignages de papas lors de ce deuxième mois de grossesse de Marion. Cela m’a à la fois permis de trouver des réponses ou des avis sur des questions toutes bêtes (“pourquoi la grossesse dure-t-elle 9 mois ?“), mais également de constater que nous avons tous les mêmes appréhensions.
Et puis, lors de ce 2ème mois, nous nous sommes aussi demandés s’il “fallait“ en parler autour de nous, communiquer à notre entourage notre joie de futurs parents : “Non, c’est mieux d’attendre la fin du deuxième mois, c’est plus sûr“, “Oui, de toutes façons s’il vous arrive un malheur, vous aurez envie de le partager“. Devant tous ces avis divergents, nous avons décidé d’en parler assez rapidement, en nous disant que si Marion faisait une fausse-couche (ça y est, le mot tabou est lancé…), on éprouverait le besoin d’en parler.
L’angoisse de la fausse-couche
Pour être honnête, c’est vrai que nous vivons ces premiers mois dans un état de léger stress car nous avons pas mal d’amies autour de nous qui ont eu la douleur de faire une fausse-couche. Et même si nous n’avons pas mis beaucoup de temps pour que cela marche, nous ne savons pas vraiment comment nous réagirions à l’idée de le perdre. Je me projette déjà avec elle ou lui à jouer, à rire et je suis son évolution semaine par semaine dans un livre très intéressant. Mais, de nature optimiste, je ne pense pas au pire et préfère me dire que comme nous sommes des gens bien et que Marion sera une formidable mère pour mon enfant, tout se passera pour le mieux…
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