Le grand jour arrive bientôt, et la question se pose peut-être dans votre foyer : qui vous accompagnera pour votre accouchement ? C’est généralement le futur papa qui est aux côtés de la future maman pour la naissance de leur enfant. Mais ce n’est pas toujours le cas, et selon les cultures l’implication n’est pas toujours la même. Parfois les jeunes femmes qui accouchent sont accompagnées par leur mère, leur sœur ou une amie. On fait le point avec le docteur Jonathan Cohen, gynécologue obstétricien, auteur de "Bien préparer son accouchement", (éditions Ellebore, 2017).
C’est généralement le futur père qui accompagne la future mère au moment de l’accouchement. Quelle est la place du père est-ce que l’accouchement est une question de couple ?
Jonathan Cohen : « La place du père au moment de l'accouchement dépend principalement de la place que lui donne sa femme. Au moment du travail, la femme est en situation de fragilité, elle est allongée et ressent des douleurs. Quand le conjoint est présent, il essaie la plupart du temps de faire le mieux qu'il peut pour aider sa compagne ; il la masse, lui propose de l'eau, la rassure, la motive. Il est rare que le mari soit affalé sur le fauteuil à côté de sa femme en train de pousser. Les hommes sont parfois plus inquiets que les femmes car ils ne ressentent pas les choses physiquement. Comme tout le monde, ils aiment avoir un rôle à jouer, se sentir utile. Il est important de s'adresser aussi à eux lorsque l'on explique ce qui se passe et ce qui va se passer. Dans mon livre, je propose une place particulière pour le futur père au moment de la poussée. Il peut aider en se positionnant d'une certaine façon à côté de sa femme, à rendre sa poussée plus confortable et plus efficace. Les futurs parents peuvent faire équipe à ce moment-là. C'est très agréable pour les deux. C'est très beau à voir, un couple uni dans l'effort, lors de la dernière ligne droite, au moment de la poussée. Le conjoint réalise mieux, à ce moment-là, le processus extraordinaire qui est en train de se dérouler. Il réalise aussi, en voyant le visage de sa femme se contracter puis se relâcher, devenir rouge puis s'éclaircir, en entendant sa respiration s'accélérer, que sa femme est en train de fournir un effort très intense et que cet effort porte son fruit. Puis le bébé sort et les deux parents peuvent le tenir ensemble, le regarder, se regarder. Le conjoint, impressionné, félicite sa femme. La femme, épuisée est généralement satisfaite d'avoir avec elle un co-équipier qui va l'aider à accueillir le nouveau-né. »
Est-il encore courant que le père ne veuille pas assister à l’accouchement ?
Jonathan Cohen : « Pas vraiment non. Il existe des rares cas où le père est trop angoissé et stressé par la vue de l'accouchement et dans ce cas il préfère attendre en salle d'attente et être appelé au moment de la naissance. Les deux membres du couple sont en général d'accord pour éviter une situation génératrice de stress pour eux deux. Mais c'est vraiment très rare. Les conjoints, quand ils peuvent être là, sont en général très présents comme je l'ai dit plus haut. Chacun en fonction de sa culture, de son niveau d'éducation, réagira à sa façon et aura comme principal objectif d'accompagner la future mère en la protégeant. »
Qui accompagne la future maman quand ce n’est pas le futur papa ?
Jonathan Cohen : « Il existe des situations très diverses au cours desquelles le futur père est absent. Certaines femmes viennent seules, d'autres avec leur mère, leur sœur ou une amie. Les femmes homosexuelles aussi viennent souvent en couple pour l'accouchement. Dans tous les cas, c'est la femme qui va accoucher qui donne sa place à la personne qui l'accompagne. Les mères qui accompagnent sont souvent exposées à recevoir des remontrances de la part de leurs filles au cours du travail... "Ne me compare pas à toi ! On n’est pas de ton temps, justement ...! Laisse-moi un peu tranquille" .... Mais au moment de pousser, les mères sont souvent très utiles, encourageantes, car moins inquiètes que les hommes à ce moment-là, et la femme qui accouche profite de leur présence rassurante. ».
C’est généralement le futur père qui accompagne la future mère au moment de l’accouchement. Quelle est la place du père est-ce que l’accouchement est une question de couple ?
Jonathan Cohen : « La place du père au moment de l'accouchement dépend principalement de la place que lui donne sa femme. Au moment du travail, la femme est en situation de fragilité, elle est allongée et ressent des douleurs. Quand le conjoint est présent, il essaie la plupart du temps de faire le mieux qu'il peut pour aider sa compagne ; il la masse, lui propose de l'eau, la rassure, la motive. Il est rare que le mari soit affalé sur le fauteuil à côté de sa femme en train de pousser. Les hommes sont parfois plus inquiets que les femmes car ils ne ressentent pas les choses physiquement. Comme tout le monde, ils aiment avoir un rôle à jouer, se sentir utile. Il est important de s'adresser aussi à eux lorsque l'on explique ce qui se passe et ce qui va se passer. Dans mon livre, je propose une place particulière pour le futur père au moment de la poussée. Il peut aider en se positionnant d'une certaine façon à côté de sa femme, à rendre sa poussée plus confortable et plus efficace. Les futurs parents peuvent faire équipe à ce moment-là. C'est très agréable pour les deux. C'est très beau à voir, un couple uni dans l'effort, lors de la dernière ligne droite, au moment de la poussée. Le conjoint réalise mieux, à ce moment-là, le processus extraordinaire qui est en train de se dérouler. Il réalise aussi, en voyant le visage de sa femme se contracter puis se relâcher, devenir rouge puis s'éclaircir, en entendant sa respiration s'accélérer, que sa femme est en train de fournir un effort très intense et que cet effort porte son fruit. Puis le bébé sort et les deux parents peuvent le tenir ensemble, le regarder, se regarder. Le conjoint, impressionné, félicite sa femme. La femme, épuisée est généralement satisfaite d'avoir avec elle un co-équipier qui va l'aider à accueillir le nouveau-né. »
Est-il encore courant que le père ne veuille pas assister à l’accouchement ?
Jonathan Cohen : « Pas vraiment non. Il existe des rares cas où le père est trop angoissé et stressé par la vue de l'accouchement et dans ce cas il préfère attendre en salle d'attente et être appelé au moment de la naissance. Les deux membres du couple sont en général d'accord pour éviter une situation génératrice de stress pour eux deux. Mais c'est vraiment très rare. Les conjoints, quand ils peuvent être là, sont en général très présents comme je l'ai dit plus haut. Chacun en fonction de sa culture, de son niveau d'éducation, réagira à sa façon et aura comme principal objectif d'accompagner la future mère en la protégeant. »
Qui accompagne la future maman quand ce n’est pas le futur papa ?
Jonathan Cohen : « Il existe des situations très diverses au cours desquelles le futur père est absent. Certaines femmes viennent seules, d'autres avec leur mère, leur sœur ou une amie. Les femmes homosexuelles aussi viennent souvent en couple pour l'accouchement. Dans tous les cas, c'est la femme qui va accoucher qui donne sa place à la personne qui l'accompagne. Les mères qui accompagnent sont souvent exposées à recevoir des remontrances de la part de leurs filles au cours du travail... "Ne me compare pas à toi ! On n’est pas de ton temps, justement ...! Laisse-moi un peu tranquille" .... Mais au moment de pousser, les mères sont souvent très utiles, encourageantes, car moins inquiètes que les hommes à ce moment-là, et la femme qui accouche profite de leur présence rassurante. ».
Bien préparer son accouchement: Les réponses aux questions que vous vous posez - Jonathan Cohen, éditions Ellebore, 2017. 18,00 € |