Un morceau de bois qui fait « Vroum », deux poupées qui prennent le thé, un carton qui vole comme un avion… Les enfants ont une imagination débordante avec cette faculté incroyable d’inventer à partir de pas grand-chose. Un don précieux, qui a tendance à se faire la malle avec l’âge, mais que l’on peut entretenir voire stimuler. Voici quelques conseils…
Écoutez l'article en version podcast !
Et abonnez-vous ici depuis votre smartphone pour découvrir les autres épisodes de Questions de Darons.
Le premier : choisir des jouets qui font appel à leur imagination (dînette, châteaux forts, poupées…) ou qui stimulent leur créativité, comme les jeux de construction. Mais également des objets que l’on ne trouve pas en magasin, comme un assortiment d’emballages, des bouts de tissus ou des éléments de la nature… Toutes choses qui n’ont pas de fonction prédéfinie et laissent à l’enfant une totale liberté d’imagination. On se débarrasse et c’est pas cher !
PRATIQUER LE JEU LIBRE
Le deuxième conseil : faire de la place pour ce que l’on appelle le jeu « libre » – ces jeux qui n’ont pas d’autre règles imposées que celles qu’ils inventent eux-mêmes. Bref, comme faisaient si bien nos arrières-grands-parents.
LES LAISSER S’ENNUYER
Le troisième conseil : leur laisser du temps inoccupé, sans les solliciter sans cesse avec des activités. Pour inventer, le cerveau a besoin de pause. À force d’être sans arrêt bombardé de stimuli, il ne s’entend plus ! On évite par exemple d’avoir recours aux écrans pour les occuper… Et s’ils se plaignent de ne pas savoir quoi faire, proposez-leur de ranger leur chambre ou de vider le lave-vaisselle. Vous verrez, c’est très efficace : dans la seconde ils trouveront une idée pour s’occuper !
Le quatrième conseil : leur lire des histoires. Rien de tel pour nourrir leur imaginaire de personnages, de créatures, de lieux et de situations variées.
NE PAS JUGER
Et enfin, le cinquième et dernier conseil : se garder de juger. Quand il s’agit d'imagination, le rationnel, l’esthétique, la bienséance n’ont pas leur mot à dire. Oui, on peut se prendre pour le capitaine Nemo au fond de son bain ; non, ce dessin qui ne ressemble à rien n’est pas moche ; oui, un garçon peut jouer à la poupée et s’inventer des histoires…
Bref, on met sa langue dans sa poche (parce que, avouez franchement, ce collier de pâtes c’est quand même pas très jojo…) et on les encourage. Sans exagérer non plus.
BUBBLEmag
Partager ce dossier