Qui ?
Qui n’a jamais pensé devant la première échographie des 2/3 mois que lui a très fièrement présenté un ou une amie : “On ne voit pas grand-chose“ ou “c’est quand même toujours pareil“ ?
L’arrivée chez la gynécologue
Mais j’avoue qu’en arrivant avec Marion au rendez-vous pour cette fameuse échographie, je ressentais un mélange de sérénité (de façade), d’excitation (réelle) et de plénitude (indécelable à l’œil humain…). Quand nous sommes entrés dans le cabinet de la gynéco, j’ai été frappé par l’obscurité de la pièce : je me suis dit que ça devait être soit pour ne pas faire peur au bébé, soit pour que les parents puissent essuyer pudiquement leurs larmes…
Le premier battement de cœur
Et puis tout s’est accéléré : Marion s’est allongée et le spectacle a commencé (ne manquaient que les pop-corn !). Tout d’abord, un incroyable bruit, régulier et puissant : le cœur de mon enfant ! J’ai tout de suite trouvé qu’il battait mieux que les autres, plus en cadence… Et puis j’ai serré la main de Marion pour ressentir ses émotions car nos regards avaient du mal à se croiser tant nous étions captivés par ce que nous observions : un tout petit corps (et quelle grosse tête !), tout en mouvement (quelle rapidité !).
Vivement la prochaine !
Une fois rassurée par la gynéco que tout allait bien, j’avais l’impression que nous étions chacun dans nos pensées, égoïstes, à savourer secrètement et l’air sans doute un peu béat de ce que nous venions de vivre. En sortant, je n’ai pu m’empêcher de dire à Marion “vivement la prochaine séance“ et de me demander comment j’allais faire pour attendre 2 mois et connaître enfin le sexe… de ma fille. Mais il faut être patient, profiter de ces moments magiques qui n’arrivent pas si souvent. Qui a osé dire que toutes les premières échographies se ressemblent ??